| “ | Il dit aussi que je l'ai tellement impressionné qu'il a fait plein d'erreurs de pilotage. Et sur la fin, de rage, il a préféré casser son moteur. | ” |
Alain Prost Écoutez l'imitation:
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Alain Prost est un pilote et patron d'écurie de Formule 1 né le 24 Février 1955. Il est très souvent considéré comme le plus grand pilote français, et l'un des plus grands pilotes de tous les temps, titre justifié par ses 106 podiums, 51 Grands Prix gagnés et sa quadruple consécration comme champion du monde en 1985, 1986, 1989 et 1993.
Il est surtout connu dans sa carrière comme le grand rival d'Ayrton Senna, ce que les Guignols ne manquent pas de railler, le faisant apparaître à ses côtés comme presque-traducteur. Il est aussi souvent vu comme le mentor de son compatriote Jean Alesi, ce qui sera prouvé quand ce dernier pilotera pour l'ancienne écurie Prost Grand Prix, ex Ligier. L'échec et la faillite de l'écurie sera d'ailleurs l'objet de quelques moqueries du programme.
Alain Prost apparaît d'abord dans les Arènes comme un pilote plaçant les noms de ses sponsors ou de marques dont il a fait la promotion dans toutes ses phrases. Dans les Guignols, il va principalement critiquer constamment sa voiture, ou être interviewé avec Ayrton Senna pendant peu de temps avant le décès de celui-ci en 1994.
Les Arènes De L'Info
Prost apparaît dès le troisième journal, le 31 Août 1988. Il y apparaît en compagnie de Philippe Gildas, dans un bain moussant, parodiant la pub Midas dans laquelle il apparaît aussi en train de prendre un bain, alors que Midas est une marque d'entretien et de réparation automobile.
Il est associé à cette pub pour quelques sketches, mais ses apparitions principales sont le plus souvent en plateau, pour parler de ses actualités dans le championnat de Formule 1. Toutes ses phrases sont ponctuées de noms de marques, sponsors ou pas. Il apparaît souvent en tant que personnage anonyme comme plusieurs autres guignols.
Il a aussi pour origine la phrase "Chacun son truc" reprise par d'autres guignols, qui provient d'une autre pub Midas.
Les Guignols De L'Info
Alain Prost apparaît dans les quatre premières saisons, de 1990 à 1993, comme le principal invité F1 de l'émission. Il apparaît soit en solo quand il était chez Ferrari de 1990 à 1991, à se plaindre de ses résultats et à rejeter la faute sur les autres, ou plus tard en 1993 en duo avec Senna, après avoir signé chez Williams, traduisant les propos en anglais du brésilien en les changeant de sens, allant même transformer les insultes en compliments.
Après l'arrêt de sa carrière comme pilote en 1993, il n'apparaîtra quasiment plus, jusqu'à son rachat de Ligier, qu'il renomme Prost Peugeot puis Prost Grand Prix en 1997. Il apparaît à cette occasion pour aller carrément se plaindre de ses bons résultats, cherchant des justifications aux qualités de pilotage de Jean Alesi, et vantant la lenteur de ses véhicules, un sketch montrant même une tortue s'accoupler avec un modèle miniature d'une de ses voitures.
Gimmicks
•Bain moussant: En 1988, Alain Prost réalise une série de spots publicitaires pour Midas, tournant pour la plupart autour du même principe: Si Alain Prost vous conseille un produit du quotidien (Une savonette, un robot mixeur), vous n'avez pas à le croire. Mais s'il vous conseille Midas, vous pouvez lui faire confiance. Ce gimmick est une parodie directe du concept du spot sur la savonette, où l'on peut le voir prendre un bain, se savonnant les bras.
•Chacun son truc: Autre gimmick ayant pour origine une des pubs Midas, où Prost déclare à la toute fin "Chacun son truc!". Ce n'est cependant pas le slogan de la campagne dont la phrase d'accroche est plutôt "Des hommes de métier".
•Noms de marques, notamment Midas, Marlboro et Goodyear: Outre le fait que Prost aie réalisé à l'époque des publicités pour Midas et Goodyear, les pilotes de F1 portent en course une combinaison recouverte de sponsors, avec un casque recouvert de sponsors, dans une voiture recouverte de sponsors. Il roule alors en McLaren, dont le sponsor principal est Marlboro. Ainsi, il semble presque obligé de placer des noms de marques, à la fois par obligation de contrat, mais aussi par profit financier personnel.
•Plaintes sur les résultats: En 1990 et 1991, Alain Prost roule chez Ferrari et sa rivalité avec Senna est toujours d'actualité. Malgré des bons résultats sur quelques grand prix, sa voiture n'est pas suffisament compétitive à ses yeux, et il va lourdement critiquer l'écurie italienne. Si bien qu'il en sera limogé juste avant la dernière course. Cela lui vaut d'apparaître aux Guignols en rejetant la faute sur la voiture, les techniciens, l'écurie, la couleur de Ferrari, tout sauf lui, ses tirades se transformant même en complainte existentielle, où il va avouer dans une interview qu'il ne voulait pas être pilote mais Schtroumpf dans un parc d'attraction.
•Traductions de Senna: Son ennemi de toujours, Ayrton Senna, a eu droit à quelques apparitions dans l'émission de son vivant. A chaque fois, il s'exprimait en anglais, et Alain Prost était donc en charge de traduire. Seulement, les propos de Senna étaient toujours déformés par Prost qui, revenu en F1 derrière un volant de chez Williams, assurait de bien meilleurs résultats. Il allait donc transformer tous les propos en éloges à lui-même, faisant avouer à Senna une admiration énorme pour lui.
•Ayrton, qui est un ami: Phrase souvent employée par Prost. La rivalité Senna/Prost est une des plus marquantes de l'histoire du sport. Certaines courses allaient du duel halletant aux gestes les plus fourbes, comme quand Senna a volontairement sorti Prost de piste dès le premier virage en 1990 au Japon, pour l'empêcher de gagner des points et se garantir le titre de champion du monde de cette année. D'abord coéquipiers dans les années 80, les rapports entre les deux hommes s'empirent dès la saison 1989.
•Prost Grand Prix: De 1997 à 2001, Alain Prost est propriétaire d'une écurie à son nom, où il signe notamment celui pour qui il est le mentor, Jean Alesi. Durant leur courte existence, ses voitures font tout sauf leurs preuves, marquant même un zéro pointé en course et finissant dernières du classement en 2000. C'est pour leurs performances (et probablement aussi leur sponsoring par Canal+) que l'écurie est souvent moquée comme étant lente et incompétente, devenant presque une chose normale pour Prost.